Des dizaines d’associations des femmes exigent le départ de THSIBALA. Ceci ressort du mémorandum remis au Président du CNSA par le consortium des réseaux des femmes de la société civile et des confessions religieuses, dans lequel elles exigent des institutions une meilleure sécurisation des congolais à Kinshasa comme à l’intérieur du pays et le remplacement de l’actuel Premier ministre.
Le document a été remis en mains propres par une forte délégation de ce consortium au Président du CNSA, monsieur Joseph OLENGHAKOY à l’issue de l’audience que ce dernier leur a accordé le vendredi 6 avril.
En premier lieu, ces femmes dénoncent l’insécurité à laquelle sont confrontées les femmes du pays à Kinshasa comme à l’intérieur du pays. Dans la capitale, elles déplorent le comportement des agents du « bureau 2 » qui en toute impunité kidnappent, dépouillent et violent des femmes chaque jour ; tandis dans les provinces l’insécurité et la situation humanitaire réduisent les capacités des femmes à remplir leurs devoirs civiques.
A propos du gouvernement, elles estiment que la RDC le pays saurait se permettre de garder un premier ministre qui est incapable de sécuriser les citoyens, qui aligne les scandales salissant l’image du pays et qui en plus crée un climat malsain à la primature en y instaurant une « rémunération humanitaire » totalement illégale et qui a déstabilisé les foyers en plein mois de la femme.
En conséquence, elles demandent au Président du CNSA d’activer le processus devant mener soit à la démission, soit à la déchéance de TSHIBALA à travers le Parlement se disant « rassurées que le Président de la République ne saurait rester insensible devant une telle urgence ».
A ce sujet, elles demandent au CNSA de réunir rapidement les signataires de l’Accord de la Saint Sylvestre afin que ces derniers procèdent au remplacement de l’actuel premier ministre.
Pour rappel, cette demande des femmes de la société civile place encore un peu plus le premier ministre sur un siège éjectable.
En effet, depuis la scandaleuse bagarre qui a eu pour cadre son cabinet et la confirmation de l’irrégularité de ses prétentions comme président de l’UDPS par la justice et le CNSA, de très nombreuses voix se sont levées pour exiger qu’il remette le tablier, sans compter la motion de censure que lui préparent un groupe de député nationaux sur initiative de l’honorable Toussaint ALONGA.
Aline ENGBE