Constatant la mauvaise interprétation de sa réponse à une question des journalistes lors de son point de presse de ce mercredi 21 janvier, la MONUSCO a tenu à clarifier, preuves à l’appui, la véritable quintessence de sa réponse à la question : quelle est la ligne rouge que la PNC et les FARDC doivent franchir pour que les casques bleus se sentent obligés de protéger les civils par la force. En résumé, la réponse de la MONUSCO, par la bouche du Directeur du Bureau Conjoint des droits de l’homme a été : « Nous ne sommes pas encore là car nous ne sommes pas convaincu qu’il y avait un ordre de tirer systématiquement sur les manifestants ».
En substance, Le directeur du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH), Abdoul Aziz Thioye, a dit ce qui suit : « Nous n’en sommes pas encore là car, en cas de violations des droits humains, nous partageons toujours les informations avec les autorités. Nous avons observé plusieurs types de comportements sur terrain : certes, il y a eu des lieux où des balles réelles ont été tirées, mais il y a eu aussi des endroits où des policiers ont laissé les gens marcher et des même cas où des militaire s’en sont pris à des policiers qui maltraitant la population ».
Pour Abdoul Aziz Thioye de conclure : « En définitive, nous ne pouvons donc pas aujourd’hui nous permettre de dire qu’il y a un ordre de tirer sur tout ce qui bouge lors des manifestations. Nous ne sommes donc pas encore au stade des actions qui peuvent nous amener à ce niveau. »
Fort malheureusement, cette réponse, pourtant claire, a été faussement interprétée , y compris par l’un de nos reporters, comme l’incapacité de la MONUCO de la MONUSCO à intervenir, même en cas de massacre des civils par les forces loyalistes, chose qui a jeté l’émoi dans l’opinion, ce que tshukudunews.net regrette.
C’est donc pour éviter cette dangereuse confusion que nous avons été approchés par la MONUSCO pour publier la présente mise au point.
Aline ENGBE