Du Haut de la tribune de l’ONU ce samedi 23 septembre 2017, le Président de la République s’est «félicité du fait que le taux brut de scolarisation des filles a connu une croissance de plus de 10% en dix ans, allant de 70 à plus de 105% ». C’est à travers un discours se voulant optimiste que le Président congolais s’est adressé au monde. Après avoir résumé la situation de son pays et l’état d’avancement du processus électoral, le Chef de l’Etat congolais a ouvertement rejeté toute ingérence étrangère dans ledit processus et exprimé son vœu de voir la MONUSCO quitter progressivement le territoire de la RDC.
Evoquant les progrès réalisés en RDC dans le domaine de l’éducation, le Président de la République s’est «félicité du fait que le taux brut de scolarisation des filles a connu une croissance de plus de 10% en dix ans, allant de 70 à plus de 105% en RDC » et de la « mise en œuvre du plan de construction de milliers d’écoles ».
Au sujet de la sécurité du pays, l’orateur a regretté le fait que la RDC était « depuis une année victime des attaques terroristes dans le Kassaï, voire même dans la capitale. ». Dans la foulée, il a dénoncé « la barbarie dont ont été victimes les deux experts de l’ONU au Kassaï, avant de promettre que « ces actes ne resteront pas impunis ». Allant plus loin, le Chef de l’Etat congolais a encore repris sa phrase du mardi 19 septembre à Kananga lors de l’ouverture de la conférence sur la Paix au Kassaï : « il n’y aura pas de paix sans justice ».
Avant cela, le N°1 congolais a exprimé son soutien au COP 21, tout en promettant que « mon pays va respecter ses engagements ».
En ce qui concerne la situation politique du pays, l’orateur a salué la signature de l’Accord de la Saint Sylvestre par la classe politique. S’exprimant sur le processus électoral où il était le plus attendu, le président de la République s’est réjoui des avancées dans l’enrôlement des électeurs, dont 42 millions sur les 45 attendus sont d’ores et déjà enregistrés par la CENI, laquelle a entamé l’étape finale de la révision du fichier «électoral.
Toutefois Joseph KABILA, tout en se disant déterminé à mener à bien le processus électoral en cours dans son pays, a rejeté toute immixtion étrangère: «….le cap vers les élections est irréversible, mais sans ingérence extérieure, ni dictat ».
Ci-dessous le texte intégral du discours.
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