La résidence du Président du CNSA a été attaquée par des inconnus dans la nuit du dimanche 15 au lundi 16. Les impacts des balles montrent que des armes de guerre ont été utilisées en plein NGALIEMA, une commune qui abrite un grand nombre d’autorités. La veille de cet événement, des journalistes ayant dénoncé le fait que le premier ministre a ouvert les travaux de la tripartite en lieu et place d’OLENGHAKOY se sont plaints de menaces téléphoniques. En conclusion, OLENGHANKOY semble menacé, mais par qui ? Mystère !
Le monde appris que la résidence de Joseph OLENGHAKOY a été attaquée la nuit du dimanche 15 à Lundi 16 octobre par des « éléments armés inconnus », et que le président du CNSA ne s’y trouvait pas. Moralité : le concerné s’était sans doute mis à l’abri, donc se sentait en danger. Mais pourquoi ? Mystère !
Autre source de questions, l’UPN n’est pas n’importe où sur le plan sécuritaire. En effet, la commune de NGALIEMA abrite le camp TSHATSHI, principale base de la Garde Républicaine et le Centre supérieur militaire : Qui donc a eu la témérité nécessaire pour attaquer la résidence d’un chef de corps dans ce coin ? Mystère !
En plus, depuis un certain temps, les incidents se multiplient : Juste après que le CNSA ait convoqué la tripartite à Kisantu en début octobre, une dame du PPRD est passée sur les antennes d’une télévision locale en train de stigmatiser l’action : « En tant que qui OLENGHAKOY convoque-t-il la tripartite, a déclaré celle-ci. Pourquoi sa hiérarchie l’a-t-elle laissé faire ? Mystère !
Enfin, la journée du samedi a vu la salle du Palais du Peuple passer à côté d’un clash entre Joseph OLENGHAKOY et le premier ministre TSHIBALA, auquel ce dernier a ouvertement reproché d’avoir usurpé ses attributions en procédant à l’ouverture solennelle des travaux d’une tripartite qui est consacrée au suivi et à l’évaluation du processus qui est la compétence qui est reprise même dans la dénomination du CNSA. D’où vient l’attitude de défi de TSHIBALA face à celui dont la signature l’a installé à la primature ? Encore un mystère !
Autre geste qui a surpris le public : l’éclat de rire du président de la CENI quand, dans son discours, Joseph OLENGHAKOY demandait une minute de silence en mémoire du patriarche Etienne TSHISEKEDI qui aurait chapeauté le CNSA, n’eût été sa disparition inopinée.Premier Mystère !
Qui donc est contre le travail du CNSA qui pourtant semble être aminé par une personnalité dont on a prétendu en son temps qu’il aurait fait le consensus ? Deuxième mystère !
Enfin, qui veut tuer OLENGHALOY ? Mystère des mystères !!!!
Abraham MUSITSHI