Le chef traditionnel ZOULU Jacob ZUMA, après plus d’une semaine d’une résistance farouche, a finalement cédé aux injonctions de son parti, l’ANC, qui depuis plus de dix jours lui demandait de rendre le tablier. « Bien que n’étant pas d’accord avec cette décision du parti pour lequel j’ai milité toute ma vie et décidé de présenter ma démission comme président avec effet immédiat », a déclaré Jacob ZUMA ce mercredi à 23 heures, heure locales, soit une heure avant la fin de l’ultimatum lui lancé par le parti cher à NELSON MANDELA. Le cas échéant, le président sortant courait le risque humiliant de tomber sous le coup d’une motion de défiance.
Le départ de Jacob ZUMA semble traduire la volonté de la nouvelle direction de l’ANC de lutter contre la corruption avec une double finalité : lutter contre la corruption qui gangrène les institutions sud-africaines et augmenter les chances du parti de réaliser des meilleurs résultats aux prochaines législatives qui doivent effacer les revers que le parti de MADIBA a connu lors des dernières municipales, qui ont vu l’ANC perdre le contrôle de plusieurs villes dont Johannesbourg.
Avec le départ de ZUMA qui suit celui, plus spectaculaire, de Robert MUGABE, le continent africain semble être entré dans une zone où les forces internes ont tendance à privilégier des solutions internes face aux excès ou aux déviations des leaders par des mécanismes internes, plutôt que par les coups d’états et les putschs souvent sanglants qui ont marqué l’histoire de l’histoire de l’Afrique au cours des années 60, 70 et 80.
Moralité : les temps sont en train de changer sur la terre chère à KUAMEH N’KRUMAH.
La Rédaction.