Ce vendredi, la plénière du CNSA a tranché en défaveur du professeur TSHIBANGU KALALA dans le dossier du parti NBP (Notre Beau Pays) qui l’oppose à l’honorable KAMUKUNY. « Nous recommandons au ministère de l’intérieur de reconnaitre le groupe de KAMUKUNY comme seul autorisé à garder la dénomination « NBP » à enregistrer le parti de monsieur TSHIBANGU KALALA sous un autre nom », peut-on lire dans la Décision N°004/CAB-PR/CNSA/RAPP/2018 DU 04 mai 2018 du Conseil National de Suivi de l’Accord et du Processus Electoral sur la question des dédoublements des partis politiques.
Cette décision signée de la main du Président du CNSA, Joseph OLENGHANKOY, a été rendue publique à l’issue de la plénière de cette institution de suivi qui, comme promis, se préoccupe de l’application des mesures de décrispation convenues au 31/12/2016 à la CENCO, dont la question du dédoublement des partis politiques.
Concernant l’UFC (Union Pour le Changement), la même décision ci-dessus prend acte des Résolutions prises par l’Assemblée Générale de ce parti cher au Président du Sénat Léon KENGO WA DONDO en date du 16 juillet 2017, au terme de laquelle monsieur GONDA NGULELE BABULU François a été élu Président et monsieur NGBENDO MBULA PIMBA Jean Léon choisi comme Secrétaire Général? décisions qui ont été acceptées par le patriarche KENGO. En conséquence, le CNSA prie au ministère de l’intérieur de respecter lesdites Résolutions.
Pour justifier sa décision concernant le parti NBP, le CNSA a considéré que ce parti était depuis sa création membre de la MP et que le choix de monsieur TSHIBANGU KALALA était une décision personnelle et unilatérale, dans laquelle les organes du parti habilités à prendre cette orientation n’ont été ni consultés, ni associés.
Par conséquent, le CNSA estime que le concerné ne pouvait pas légalement imposer sa position au parti, qui a juste constaté son départ.
Aline ENGBE