Pour avoir dénoncé la pratique de l’octroi de faux diplômes à des autorités, Alphonse MAINDO est aujourd’hui en danger. En l’occurrence, le politologue fait désormais face à un dilemme : soit il répond à la convocation disciplinaire lui adressée par le recteur de l’UNIKIS et revient à Kisangani où il est menacé de mort, soit il reste en France et risque alors d’écoper d’une sanction de la part des autorités académiques de son université.
Aux menaces de mort qu’il recevait déjà viennent en effet de s’ajouter une procédure administrative de la part des autorités académiques de l’UNIKIS, lesquelles ont ouvert un dossier disciplinaire à sa charge, et l’enseignant se retrouve aujourd’hui entre le marteau et l’enclume.
Ouverte par le recteur de l’UNIKIS en personne, cette action l’oblige à se présenter devant une commission à Kisangani, la ville même où il a subi des menaces de mort. En conséquence, le professeur se retrouve devant un terrible dilemme: Soit il rentre en RDC et risque sa vie sans grande garantie pour la suite de la procédure administrative lancée contre sa personne, soit il reste en France et risque alors de perdre son poste à l’UNIKIS.
Pour rappel, le professeur MAINDO enseigne le cours de science politique à la Faculté des sciences Sociales, Administratives et Politiques de l’UNIKIS, où tout commence quand le professeur s’ aperçoit qu’un général, étudiant en G1 SPA, qui a échoué en science politique, cours de base en première année, a été donné pour avoir satisfait par la Faculté.
S’étant plaint de cette anomalie, MAINDO se verra interdit d’examiner à nouveau l’étudiant par le doyen de sa Faculté. En même temps, le politologue a commencé à recevoir appels et des messages de menaces de mort par téléphone.
C’est ainsi qu’il se rendra à Paris où, sur France 24, il va dénoncer la pratique d’octroi de faux diplômes à des autorités Congolaises. Une dénonciation qui scandalise le monde entier, mais qui est aussitôt suivie d’une ouverture d’action disciplinaire de la part du Recteur de l’UNIKIS, le professeur TOHENGAHO. Selon cette correspondance, le concerné doit se présenter devant une commission à Kisangani, ville où se trouve également le Général ayant bénéficié des fausses côtes.
C’est devant cette situation que le professeur a contacté tshukudunews.net pour lancer cette alerte.
En plus, ses collègues ne comprennent pas comment peut être lancée une telle procédure contre un enseignant pendant que tous les professeurs de l’UNIKIS sont en grève et ne sauraient participer à une quelconque commission. Par ailleurs, selon certaines sources bien informées, le politologue peut compter sur ses solides relations tant au niveau national qu’extérieur qui suivent de près cette affaire.
tshukudunews.net espère que cette affaire aura un dénouement heureux, faute de quoi la République risque de perdre un cerveau, ce qui serait vraiment dommage.
Aline ENGBE