« La plupart des prisonniers politiques n’ont pas été libérés », tel est le titre du communiqué rendu public par le Comité des Familles des Prisonniers politiques de la RDC, CFPP en sigle, publié en réaction aux déclarations du ministre congolais de la justice devant la CSNA tels que présentées par le concerné à tshukudunews.net et publiées sur notre site en date du 12/10/2017.
En premier lieu, les familles des prisonniers politiques réfutent l’allégation selon laquelle le ministre a dit avoir fait le maximum. Pour preuve, ils citent des nombreux cas de personnes amnistiées qui sont encore en détention, dont Maitre Firmin YANGAMBI et Eric KIKUNDA.
Par ailleurs, ils ont signalé que les cas emblématiques de DIOMI NDONGALA et MUYAMBO avaient bel et bien été résolus ainsi que celui de KATUMBI car, sur cette question, il a été convenu que ce serait le rapport de la commission des évêques qui devait être appliqué, chose qui n’a pas été faite.
Concernant particulièrement le cas de DIOMI NDONGALA, les familles ont rappelé que la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU avait enjoint au Gouvernement Congolais l’Ordre de le libérer, chose qu’il ne fait toujours pas.
En plus les familles ont évoqué les cas de plusieurs dizaines de personnes détenues à Kinshasa comme en province qui devait être traité par une commission que devait chapeauter TAMBWE MWAMBA, commission qui n’a jamais vu le jour.
Pour finir, les familles des prisonniers ont rejeté les propos du ministre qui affirmait être prêt à recevoir des nouvelles listes alors qu’il n’a pas résolu les cas qui lui ont été soumis à la CENCO, et surtout ils ne lui reconnaissent pas le droit de décider en lieu et place de l’Accord dûment signé le 31/12/2016 par sa famille politique, la MP, laquelle affirme régulièrement qu’il serait en application.
Face à tout ceci, la CFPP ne pas du tout croire à la promesse de TAMBWE MWAMBA de recevoir les lises du CNSA et de leur réserver une quelconque suite favorable.
Par contre, le Comité des Familles des Prisonniers Politiques appellent à des pressions internationales et régionales sur le pouvoir afin que ce dernier respecte sa parole
Aline ENBGE