« BALINGA, BALINGA TE, KATUMBI sera ici en juin comme candidat »ce mots sont de l’honorable Antoine Gabriel KYUNGU WA KUMWANZA dans son point de presse de ce lundi 23 avril, au cours duquel il a dénoncé les actes de persécution dont sont victimes Moïse KATUMBI et tous ceux qui le soutiennent pour la simple raison qu’ils constituent « le pire cauchemar » du pouvoir qui cherche à se maintenir à travers l’intimidation, la corruption et ce qu’il appelle « la machine à voler de NAANGA ».
Abordant la situation judicaire de Moïse KATUMBI, l’orateur a dénoncé la multitude des manœuvres dont ce dernier est victime. « La juge qui l’a condamné puis dénoncé les menaces qu’elle subissait a risqué la mort et le juge qui voulait rendre la justice selon le droit a survécu à une tentative d’assassinat et vit à présent en Afrique du Sud » s’est plaint celui qu’on appelle « BABA WA KATANGA ».
Concernant la nationalité du leader de « Ensemble », le président de l’UNAFEC déclare : « Si KATUMBI est italien, alors tous ceux qui ont aidé KATUMBI à devenir gouverneur sont des complices. Je cite nous qui l’avons élu à l’Assemblée provinciale, NGOYI MULUNDA qui a organisé les élections et celui qui a signé l’ordonnance qui l’a confirmé Gouverneur »
Parlant des élections, KYUNGU s’est opposé à l’usage de la machine à voter : « La liste des futurs députés nationaux de la MP se trouve déjà dans la machine à voler de NAANGA. », avant de marteler : « Pour nous « Ensemble », KATUMBI est le plan A, Katumbi est le plan B.. Si l’ on veut qu’il ait des élections dans ce pays, KATUMBI doit y participer, sinon ils s’en pendront à eux-mêmes ».
Pour finir, KYUNGU WA KUMWANZA dénonce le caractère immoral du pouvoir: « Ils ont été chez le Pape, ils ont même sucé sa bague. A leur retour, ils ont fait exactement le contraire de ce qu’il leur a dit : ils ont profané églises, tué des gens dedans, monté des procès bidons, arrêté des innocents, insécurisé le pays, provoqué des milliers de morts et des millions de déplacés…leur route pour l’enfer est si bien préparée leur que nous ne sommes plus concernés : c’est désormais un problème entre eux et Dieu, qui va certainement les punir pour leurs crimes.»
Aline ENGBE