Comme à l’ouverture et en contradiction avec la lettre de l’Accord , le Premier ministre a clôturé les travaux de la tripartite CNSA-CENI-Gouverment ce mercredi 18/10/2017 au Palais du peuple.
Dans son discours de clôture, ce dernier a pourtant fait allusion à l’Accord qui crée le CNSA, dont la dénomination même défini clairement la tâche de suivi et d’évaluation de l’application de l’Accord et du processus électoral.
Curieusement, c’est le Gouvernement, dont l’action figure parmi celles qui doivent être suivies et évaluées, qui coordonne l’évaluation, ce qui vide le CNSA de sa substance et soulève des nombreuses interrogations quand aux objectifs poursuivis par cette étrange réduction des pouvoirs de l’institution qui aurait dû servir d’arbitre en cette période électorale, mais dont l’effacement ne manquera pas de conséquences.
Pour preuve, l’ONU continue à exiger la descrispation du climat politique, le respect des droits et libertés et la publication d’un calendrier conventuel en dépit des sorties médiatiques et des explications de la CENI.
En s’attribuant la part de lion dans des assises qui auraient dues être présidées par Étienne Tshisekedi n’eut été la disparition de ce dernier, le premier ministre vient d’ajouter de l’eau au moulin des sceptiques, dont la proportion approximative a été révélée par un sondage de top Congo.
Ici, plus de 80 /100 des personnes qui se sont exprimées ont dit » Ne rien attendre de la tripartite CNSA-CENI-Gouverment telle qu’elle se tenait au Palais du Peuple. »
Espérons que l’avenir leur donnera tord.
La Rédaction