Les composantes du RASSOP/ KASA-VUBU exigent le remplacement de TSHIBALA. Ceci est le fruit d’une rencontre de ce vendredi, laquelle s’est soldée par un communiqué.
Dans ce document, les organisations précitées justifient leur décision par le comportement de l’actuel locataire de la primature, lequel se caractérise par une succession de scandales.
Selon eux, ceci salit la mémoire d’Etienne TSHISEKEDI et humilie la nation. En plus, il est reproché à TSHIBALA la création d’une nouvelle plate-forme politique, ce qui entraine son incapacité de représenter le RASSOP dans les institutions. Pour le RASSOP enfin, THSIBALA constitue une menace pour processus électoral.
En conséquence, ce regroupement politique demande au Président du Conseil de sages et Président du CNSA, ainsi qu’au Président de la République, chacun en ce qui le concerne, de poser les actes nécessaires pour le remplacement rapide de BRUNO TSHIBALA.
Pour mémoire, l’actuel Premier ministre vient de totaliser un peu moins d’une année dans une gestion qui est loin de répondre aux attentes.
Ainsi, lors de son investiture, il a promis de payer les fonctionnaires au taux budgétaire, chose qui n’est toujours pas effective.
En même temps, la masse laborieuse se plaint de sa longue hésitation à signer le décret portant application du SMIG, qui devient aujourd’hui au centre d’un bras de fer entre les syndicats et le Gouvernement.
Entre temps, ce cadre a pris l’habitude de jeter l’argent aux passants sur sa route, ce qui est perçu comme un signe de mépris au peuple qui vit dans la misère.
En plus, alors qu’il doit son poste à son appartenance au RASSOP/KASA -VUBU, TSHIBALA a créé une autre plate-forme politique.
Mais la goutte d’eau qui a fait déborder le vase a été la bagarre en pleine primature entre les services du Directeur de cabinet et le gendre du premier ministre, qui reprochait à ce dernier de l’empêcher de bénéficier d’une mission juteuse. En réaction, TSHIBALA a sanctionné son chef de cabinet et défendu le mari de sa fille.
Malheureusement, ce scandale a fait découvrir aux congolais une incroyable réalité: sous TSHIBALA, les effectifs de la primature sont passés de 100 à 800 unités, fruit d’un recrutement sectaristes : frères, cousins, neveux, oncles, amis …
Aline ENGBE