« Nous avons vu la machine à voter qui est en fait un ordinateur qui va aider au vote, mais nous devons encore mieux la connaître et surtout avoir la certitude que le processus mené de cette manière ne va pas amener le pays vers des contestations après les prochaines élections », a déclaré maître Claude BAFWAFWA, membre de la délégation du RASSOP/KASA-VUBU à la fin de sa visite à la CENI.
« Nous nous sommes en fait rendus compte qu’il s’agissait d’un ordinateur qui va peut-être faciliter les opérations de vote, mais dont l’ensemble du corps électoral doit maitriser le mécanisme et s’approprier en vue d’éviter des contestations après le vote », ont précisé les délégués du Rassemblement/KASA-VUBU.
En outre, cette délégations s’est montrée satisfaite des explications de la CENI quand à l’évolution du processus électoral, qui se trouve à l’étape du nettoyage du fichier électoral.
« Nous avons vu que des ordinateurs ont facilité les opérations d’enrôlement des électeurs. Maintenant que nous voyons un autre ordinateur venir pour moderniser le vote lui-même, il est important que nous puissions l’examiner à fond et ainsi nous rassurer que cette technologie ne va pas entrainer des faiblesses qui vont amener le pays à des contestations ou à des violences qui risqueraient de nous faire reculer », a indiqué notre interlocuteur.
En un mot comme en mille, le constat est clair : cette plateforme garde encore la prudence face à l’opportunité de la machine à voter.