C’est la question que se pose l’opinion congolaise. Pour mémoire, peu de temps avant la fin de l’année 2016, une solide rumeur, non démentie par l’Eglise Catholique, faisait état de l’existence d’un « Plan B » que les évêques seraient prêts à mettre en route si la classe politique congolaise persistait dans des atermoiements. Depuis, l’Accord a été bel et bien signé, mais son application est loin de satisfaire les évêques qui, après avoir lancé plusieurs s’avertissements au pouvoir, sont passés à l’action. Tout ceci ressemble à s’y méprendre à un « Plan B ».
En analysant de plus près les actions des laïcs catholiques semblent avoir été minutieuses préparées, et voici quelques indices :
Sur le plan organisationnel, la coordination des laïcs est constituée de personnalités à l’aura et au crédit indiscutable, dont des professeurs de réputation internationale. Ils sont respectés et écoutés des congolais qui ne croient plus aux politiciens, fussent-ils de l’opposition.
Avant de lancer les actions, les catholiques se sont manifestement bien préparés et se sont assuré une large base de soutien interne et externe. En interne, les actions sont clairement soutenues par la hiérarchie de l’Eglise, le Vatican et presque toute la communauté catholique du monde. Ils ont avec eux des millions de chrétiens au-delà leur confession.
On peut citer le soutien des protestants et même celui des musulmans.
Ajoutez l’opposition, une partie de la Société Civile, les mouvements citoyens, une bonne frange de l’opinion publique et constituent aujourd’hui le dernier espoir des congolais qui ne savaient plus à quel saint se vouer.
Par ailleurs, les actions des catholiques congolais bénéficient d’un formidable soutien diplomatique.
De ce qui précède, il y a lieu de croire que le « Plan B » est bel et bien en route.
La Rédaction