C’est le Vice-ministre en charge de l’intérieur et sécurité, Basile Olongo qui, au nom du titulaire, a donné le Go de ces assises prévues du 13 au 15 mars au Kempinsky Fleuve Congo Hôtel. Une activité qui rentre dans le cadre de l’évaluation des progrès réalisés par les pays membres du Centre Régional de contrôle des armes légères et petit calibre illicites dans la Région des Grands Lacs, le corne de l’Afrique et les Etats limitrophes, RECSA.
Président de la rencontre et premier à prendre la parole, le colonel Jean Pierre Kasongo, a axé son propos sur les efforts fournis par la République démocratique du Congo conformément au protocole de Nairobi. Loin de se frotter les mains, l’officier a présenté quelques réalisations à l’actif son pays choisi pour abriter, les travaux qui mettent ensemble, les points focaux du RECSA.
Pour le secrétaire exécutif du comité technique consultatif, son organe placé au cœur de la réunion souhaite que les participants réfléchissent profondément sur la problématique de la circulation des armes en le dotant d’avantages des ressources pour plus d’action. L’occasion sera ainsi donnée de faire le bilan du dernier parcourt. Tout en saluant la présence de chaque délégué, Theneste MUTINDASHIYAKA s’est dit optimiste quant à l’issue des travaux.
De son côté, le vice –ministre de l’intérieur et sécurité, Basile Olongo , s’est félicité de la présence des pays membres du RESCA. Pour ce faire, dans son mot de circonstance, il a souligné l’importance des assises du jour au regard des réalités auxquelles sont confrontés, certains Etats africains rongés de l’intérieur par des conflits armés. « Ces travaux s’inscrivent dans le cadre établi par les instruments juridiques régionaux et le protocole de Nairobi signés et ratifiés par chaque pays » a-t-il précisé avant d’ajouter : « ceci reste notre vade Mecum »
A noter que la réunion de Kempinsky Fleuve Congo Hôtel précède le 9eme conseil des Ministres des pays membres du RECSA prévu le 15 mars.
Patrick LOKONI