Une bonne nouvelle pour la RDC : Désormais, l’opinion publique devraient s’habituer à entendre parler du « Projet 3C », dont bénéficieront, pendant 3 ans, 129 formations sanitaires et plus ou moins 7360 survivantes de violences sexuelles basées sur le genre dans les Provinces du Nord et du Sud Kivu. En effet, le Fonds des Nations Unies pour la Population, soutenus par l’Ambassade des Pays Bas, a décidé de voler au secours des survivantes des violences sexuelles de ces deux provinces. Le projet « 3C », qui est le sigle Anglais de « Chain, Commodity and Care », peut se résumer en français courant par une chaine d’approvisionnement renforcée des médicaments de qualité, et la prise en charge des victimes des violences basées sur le genre. Au finish, il ne s’agira pas seulement de soutenir 129 formationsdicales, mais de prendre en charge et d’assurer la réinsertion sociale d’environ 7360 survivantes des violences sexuelles basées sur le genre.
Toutes ces précisions ont été rendues publiques à travers l’atelier d’information et d’orientation du projet 3C de l’UNFPA qui a eu pour cadre l’hôtel CAP-KIVU de Goma, du 17 au 18 juillet 2017, rencontre qui a été organisée par le Bureau Décentralisé Zone Est de l’UNFPA. A cette occasion, le coordonnateur du projet 3C, monsieur ALI WANOGO DOTIAN, a d’abord informé dévoilé les objectifs dudit projet qui vise à à renforcer le système d’approvisionnement en médicaments de santé sexuelle et reproductive et l’amélioration de la prévention des violences sexuelles basées sur le genre ainsi que de l’accès aux soins de santé de qualité aux survivantes des 8 zones de santé des Provinces du Nord et du Sud-Kivu. Pour le Nord Kivu, il s’agira des zones se santé de Oicha, Beni, Masisi et Goma ; tandis Kamituga, Walungu, Minova et Lemera sont les zones retenues comme pour le Sud Kivu.
A noter qu’à travers le Projet 3C que les victimes des violences sexuelles vont non seulement accéder aux soins médicaux et psychosociaux complets de qualité, mais aussi à une réinsertion socio-économique ainsi qu’à une référence pour la prise en charge par une clinique juridique.
Selon les initiateurs de ce projet, plusieurs autres objectifs sont poursuivis dont : approvisionner en médicaments de santé sexuelle et reproductive de qualité, et en quantité suffisantes dans les zones de santé et formations sanitaires ciblées ; aider les communautés à mettre en place des mécanismes de résilience face aux violences sexuelles ; et enfin renforcer les capacités des structures sanitaires à offrir des soins médicaux et psychosociaux complets aux survivantes des violences sexuelles basées sur le genre.
Au cours de l’atelier de Goma, le Chef de Bureau de l’UNFPA, Zone-Est, Monsieur ELIWO ATOKO, a invité les participants à appuyer le projet 3C, lequel vient compléter les autres projets de UNFPA déjà opérationnels, ceci afin d’améliorer la chaine d’approvisionnement en médicaments de santé reproductive et de lutter contre les violences sexuelles et basées sur le genre dont sont victimes des milliers de femmes et filles des provinces du Nord et Sud-Kivu, avant de leur demander de s’approprier ledit Projet, puis de le pérenniser.
Monsieur Ali WANOGO, pour sa part, a révélé que le Projet 3C est financé par le Royaume des Pays-Bas à travers le programme régional des pays des Grands Lacs africains pour une valeur estimée à 6 544 041 USD étalés sur une période 3 ans. Au cours de cette période, environ 7.360 survivantes des VSBS bénéficieront d’une prise en charge, pendant que 129 formations sanitaires des provinces du Nord et du Sud Kivu seront approvisionnées en produits de santé sexuelle et reproductive de qualité.
tshukudunews.net salue ce projet qui non seulement va soulager les peines tant physiques que psychologiques de nos sœurs victimes des violences sexuelles, mais leur faciliter une réinsertion sociale indispensable pour leur contribution ultérieure au développement du pays.
Aline ENGBE